En campagne

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On vit une époque formidable !

Oui, on vit une époque formidable, où à l'occasion d'élections cantonales, une technique est en train de se généraliser. Celle ci avait déjà été testée par la droite lors des dernières élections régionales et consiste, à avancer masqué.

Ainsi les candidats UMP, de droite, se réclament d'une majorité départementale !

 

Outre le fait que le courage d'assumer les positions de leur parti semble totalement leur manquer, ils se drapent dans l'innocence d'une sémantique.

 

Non, ce sont bien les mêmes qui prennent des décisions abjectes au plus haut sommet de l'Etat, atteintes aux retraites, aux magistrats, à ses propres propositions comme les Grenelles et qui protègent un monde financier violant en permanence le droit à vivre décemment sur cette terre.

 

Majorité départementale, mais de quel droit ? Non il n'y a pas de majorité, si c'était le cas nous nous en serions aperçu, dix sept conseillers de droite, dix sept de gauche, il ne faut pas prendre les Jurassiens pour des billes !

 

Le Modem n'est pas en reste puisque sa secrétaire départementale avoue elle même ne pas souhaiter se présenter sous les couleurs de son parti mais avec son soutien. D'où l'expression "c'est la croix et la bannière".

 

Surprenant également la position de nos camarades communistes, en tout cas de certains, qui ne se présentent plus sous leur propre bannières, mais sous l'intitulé  Front de Gauche. Eux qui ont porté tant de combats auraient ils peur de rougir (!) de leurs convictions. Bien sûr, la démarche de progrès au sein du Front de Gauche est intéressante mais pourquoi ne pas avoir présenté également des candidats du Parti de Gauche.

 

Et puisque l'on parle de majorité, comment faut il interpréter les propos de J Coutrot candidat (?) sur le canton de Dole Nord Est. Il fait état d'un soutien  de la majorité de l'équipe municipale, mais ne précise rien. L'équipe municipale, c'est trente cinq conseillers (maire de Goux compris), il y a 9 élus de droite, faut il comprendre que la majorité dont il parle, est le reste des conseillers de gauche ? J'espère que non, car à ma connaissance, les cinq élus Europe Ecologie les Verts ne l'ont jamais exprimé. Concernant les élus PC et Front de gauche, huit, on ne peut pas douter qu'ils soutiendront leurs représentants. Restent deux élus non encartés qui ne se sont pas prononcés officiellement. Nous avons donc onze socialistes qui peuvent soutenir le candidats PS mais surement pas les treize autres communistes et écologistes. Même avec les deux soutiens hypothétiques de nos collègues non encartés, cela ne fait pas une majorité ! Les mathématiques dans les périodes électorales sont implacables.



20/02/2011
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