plaquette de survie en cas d'accident nucléaire
voici le texte d'une plaquette de survie en cas d'accident nucléaire, il ne s'agit que du texte sans les illustrations.
Tout d'abord :
Recouvrez, si possible, vos plantations (salades
et autres légumes) d'un film plastique ;
Retirez le linge mis à sécher, fermez les volets ;
Rangez tapis, tentures et rideaux ;
Rentrez les animaux (chiens, chats, bétail) mais
attention car pour tout animal confiné avec vous, ce sera de l'oxygène en moins pour vous dans les locaux, et par contre, tout animal ayant séjourné sous le nuage devra probablement être abattu.
Ayez toujours chez vous :
Un poste de radio FM-GM à piles et à secteur
ainsi que des piles de rechange ;
des rouleaux de papier adhésif large (30 mm) ;
des sacs poubelles de 100 litres ( en plastique
recyclé) ;
une carte de la région et des lampes de poche
électriques. eau et nourriture
PAS D'AFFOLEMENT Tout en gardant une lucidité indispensable face à l'information qui peut être donnée, ne cédez pas à l'affolement. Si la menace se précise pour les heures qui suivent et sauf recommandation expresse des responsables de la protection civile, ne cherchez pas à vous enfuir, vous risqueriez de devoir affronter le nuage radio-actif, coincé dans les embouteillages qui ne manqueront pas de se crééer. Ayez le bon réflexe, enfermez-vous chez vous. c’est le confinement Bon nombre des centrales nucléaires en activité dans les pays de l'Est fonctionnent dans un état catastrophique. Un accident nucléaire majeur sur l'une des centrales situées sur le continent européen aurait un effet catastrophique pour toute l'Europe. Si l'accident survient, chacun devra prendre des mesures simples mais efficaces afin de limiter les risques dus à l'irradiation et à la contamination. Mais encore faut-il connaître ces risques et ces mesures. Une catastrophe nucléaire se caractérise par l'importance des zones contaminées et la durée de cette contamination. Les quelques mesures que nous vous présentons sont destinées à limiter sur l'organisme humain les dégâts occasionnés par l'irradiation et la contamination. Mais en premier lieu, les autorités se doivent de distribuer à toute la population des pastilles d'iode, afin de saturer en iode stable la thyroïde des populations exposées au nuage. Le gouvernement français annonce la distribution de ces pastilles pour les seuls riverains des centrales nuclèaires, ce qui est ridicule d'insuffisance. Le Risque :
Il est permanent, il peut venir d'une centrale
nucléaire française ou étrangère, particulièrement une des 15 centrales des pays de l'Est fonctionnant dans un état catastrophique. L'accident peut également venir d'une usine de retraitement des déchets nucléaires comme celle de la Hague en Normandie, ou de SuperPhénix à Malville (son démantellement peut toujours créer un accident grave et contaminer, par nuage, plus de la moité de la France dans les semaines qui suivent). Le risque est donc principalement lié au nuage radioactif qui se dégagerait de l'installation accidentée et qui, comme pour Tchernobyl le 26 avril 1986, contaminerait la France et notre région dans les jours suivants.
Le Périmètre :
Notre région ne disposant pas
d'installation nucléaire civile telle que centrale nucléaire ou usine de stockage de déchets radio actifs (la plus proche est Fessenheim), nous sommes donc situés dans un périmètre que l'on peut qualifier d'éloigné (plus de 40 km du lieu de l'accident).
L’Alerte :
Il existe un réseau national d'alerte sur les
catastrophes technologiques et naturelles relié aux sirènes installées sur les principales mairies de France. Ce réseau est testé tous les premiers mercredis de chaque mois à midi précise. En l'absence de sirènes fixes, l'alerte peut également être donnée par des sirènes ou des haut-parleurs montés sur véhicules.Comme pour Tchernobyl, l'information peut être annoncée par les médias
Préparez votre confinement à votre domicile Selon la sécurité civile, sa durée ne devrait pas dépasser 48 heures au maximum L’Est de la France sous la menace nucléaire Plaquette conçue par les Verts du Territoire en 2001 réalisation : Alain Fousseret dessins : Nathalie Muster - édition 2011 - Plaquette diffusée par
Comment préparer votre confinement ?
Calfeutrez
c omp l è t em e n t votre maison : fermez les volets, o b t u r e z l e s cheminées, les hottes aspirantes, les ventilations, appliquez des matelas contre les f e n ê t r e s , condamnez les pièces inutiles (cagibis, etc.). Isolez avec du papier collant toutes les huisseries des fenêtres et des portes ;
Allumez la radio et/ou la télévision ;
Absorbez un comprimé d'iode
Regroupez des bouteilles d'eau et de l'alimentation…
Au cas ou vous auriez à utiliser votre voiture, isolez-la
également en fermant avec du papier collant toutes les ouvertures et aération de l'habitacle passager sauf une ou deux portes dont celle du chauffeur.
Regroupezvous
dans la pièce principale près de la télévision ou de la radio (ayez toujours un poste à piles et des piles de rechange en p r é v i s i o n d ' é v e n t u e l l e s c o u p u r e s d'électricité).
Préparez-vous à suivre avec lucidité les consignes
données par les autorités locales.
Comme vous avez pratiquement étanchéifié à l'air votre
logement, ne brûlez pas inutilement l'oxygène : évitez les bougies, le chauffage au gaz, les cigarettes (même si vous en mourez d'envie)
Restez calme, parlez et cherchez à apaiser vos proches,
surtout les enfants ;
Ne sortez sous aucun prétexte (sauf cas de force majeure),
n'ouvrez plus les fenêtres et attendez l'ordre d'évacuation, qui peut arriver plusieurs heures ou plusieurs jours plus tard ;
Préparez votre future évacuation : faites un tri dans les
bagages que vous aurez à emporter, car il se peut que vous ne puissiez plus revenir chez vous avant… plusieurs centaines d'années. Mais sachez que vous ne serez pas évacués avec trop de bagages.
Comment le vivre ?
L'évacuation :
Tôt ou tard, vous devrez sortir
pour rejoindre des structures
d'accueil. Organisez-vous
La radio vous informe de
l'ordre d'évacuation. Deux
moyens peuvent vous être
indiqués : le bus ou votre
voiture.
Le bus :
Des voitures
mégaphones ou la radio vous indiquent l'heure et le lieu de ramassage. Mettez votre nécessaire et les bagages dans des sacs plastiques étanches. Habillez-vous également de la manière la plus étanche possible, emmitouflez-vous pour ne rien laisser (ou presque) au contact de l'air. Couvrez-vous la tête et le visage : les poussières radio-actives, comme les autres, se fixent facilement dans les cheveux (…et les poils d'animaux). Emmitouflez les enfants en bas âge. Le cas échéant, recouvrez vous d'une combinaison-coupe-vent(style K-Way) ou … de sacs plastiques. Enveloppez également vos chaussures. Le ridicule n'a jamais contaminé !! A l'heure du ramassage, sortez calmement et allez au lieu de rendez-vous avec le bus. Avant d'entrer dans le bus, jettez le plus possible ce qui vient d'être en contact avec le sol, l'air et le nuage.
La voiture :
Il se peut qu'il soit demandé aux habitants d'utiliser leur
véhicule pour évacuer la zone et se rendre à des lieux de rencontre et de ramassage. Ecoutez bien les instructions données au sujet des itinéraires. Ne modifiez pas ces derniers, car vous risqueriez de vous retrouver dans une zone hautement contaminée ou sur une voie bloquée.
La durée :
Et ensuite ? La vie reprend son cours, mais pour les régions
touchées, rien ne sera jamais plus comme avant.
Si une faible contamination de notre région nous permet de rester
vivre sur place, il faudra prendre un certain nombre de précautions :
Assurez-vous régulièrement de la qualité de votre eau de
distribution, dite"potable". Dans un premier temps, elle sera probablement plus sûre si elle est pompée en nappe profonde qu'en eau de surface.
Lavez-vous souvent avec un savon acide (qui a tendance à ouvrir
les pores de la peau) en vente en pharmacie, plutôt qu'avec un savon alcalin (type "de Marseille").
Lavez fréquemment le linge et les draps.
Ne consommez plus de légumes frais, (à larges feuilles ) ;
Pas de fromages frais et de produits laitiers durant 40 jours.
Évitez viande et gibier,
Évitez la grossesse
pendant plusieurs mois.
s’isoler
QUE FAIRE ?
EDF, AREVA et les nucléocrates, ingénieurs et politiciens se
tuent à nous le répéter :
« un accident nucléaire est impossible en France. »
Dès lors, à quoi bon vous informer des mesures à prendre en cas
d'accident ?
Mais la vraie raison de cette absence d'information est ailleurs :
donner à la population les moyens de se protéger nécessiterait de
porter à sa connaissance les risques qu'elle encourt, et cela, pour
les responsables du lobby nucléaire en France, c'est inconcevable.
Voici la réédition d’une plaquette que les Verts diffusent depuis des
années.
Accident nucléaire
attendre
puis évacuer
Maison du Peuple
90000 Belfort
Après Three Miles Island, Tchernobyl
et aujourd’hui Fukushima au Japon ….
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