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projet monorail Québec


Démo Trens-Québec
envoyé par jeanmicheljohnson. - Regardez plus de vidéos de science.

 

Le TrensQuébec

Le Transport Rapide Électrique National Suspendu du Québec

Une description générale. 

Le TrensQuébec n’est pas un « train » ordinaire, avec une dizaine de wagons en queue leu leu. Il s’agit d’unités de transport, chacune motorisées par 16 moteur-roues, roulant sur un rail de fer suspendu par une infrastructure d’environ 10 mètres de hauteur. L’infrastructure est un pylône d’acier, ancré dans le sol par une fondation de béton  avec, au sommet, une « ferme » qui soutient les deux rails, l’un de chaque côté de la structure. C’est un «mono-rail inversé bi-directionnel», avec des unités voyageant de chaque côté de la structure, en direction différente. Le système est entièrement électrique, non-polluant, et ne crée aucun bruit, si ce n’est le son qu’émet le vent. Sa vitesse de croisière sera d’environ 250 km/h, pouvant relier Québec à Montréal en moins d’une heure. 
Suspendu, le système ne requiert aucun changement majeur aux sols. Il peut s’installer pratiquement n’importe où : occuper le terre-plein d’un autoroute, suivre une route existante, rouler au milieu d’un boulevard urbain, ou passer par dessus un pont, ou encore, en dessous d’un immeuble. Car, contrairement aux autres monorails, celui-ci peut voyager en « trois dimensions », c’est-à-dire qu’il peut monter ou descendre des côtes, comme un autobus. L’infrastructure est à l’épreuve du gel au sol, et les véhicules peuvent braver n’importe quelle tempête, puisque les rails n’exigent aucun déneigement l’hiver, étant recouverts d'un chapeau en métal.
Le système comprend deux types de véhicules : l’un aménagé pour transporter 60 à 75 passagers assis confortablement, et l’autre, un containeur, réfrigéré ou pas, pour transporter jusqu’à dix tonnes de biens et de marchandises. Les conteneurs peuvent se contrôler à distance, et n’exigent aucun conducteur individuel, alors que les véhicules pour passagers auront un préposé disponible pour surveiller les opérations, vendre les liqueurs et distribuer les écouteurs pour le système de son et/ou le téléviseur. 
 

Les coûts de construction

Les coûts de construction du TrensQuébec sont relativement peu élevés comparativement à un TGV. D’abord, parce qu’aucun changement majeur n’est requis au sol, ce qui constitue généralement plus de 50% des coûts de construction d’une voie ferrée. Des sommes faramineuses doivent être investis pour aménager les assises, qui peuvent se rendre jusqu'à plusieurs mètres de profondeur, seulement pour éviter le gel au sol et assurer la stabilité de la voie. En plus, un train rapide comme le TGV exige des ponts, des viaducs et des tunnels dans certains cas, pour assurer sa liberté de passage, et une direction à niveau et en ligne droite, autant que possible, coupant ainsi le territoire en deux, tout en exigeant l’achat de terres privées, tous des facteurs qui multiplient les coûts pour un système déjà coûteux à la base.
 
Or, le TrensQuébec évite tous ces coûts et tous ces embarras, d’autant plus que les pièces nécessaires à la construction de l’infrastructure peuvent être fabriquées en usine, 12 mois par année, en utilisant des procédés robotisés, ce qui nous permet de contrôler le coûts. De plus, l’acier est abondant au Québec, tout comme les usines de transformation, de fabrication et d’assemblage de structures d’acier. Le Québec est déjà un important joueur dans le domaine, ce qui garanti au TrensQuébec un coût minimal de construction. En effet, on estime que le coût de mise en place de ce système de transport ferroviaire unique au monde, exigera plus ou moins 10 millions$ le kilomètre. Par comparaison, un TGV entre Québec et Montréal exigera 30 à 40 millions$ le kilomètre en moyenne, sinon plus, ce qui est trois à quatre fois plus cher que le TrensQuébec. D'autant plus que le TGV ne pourra jamais garantir son horaire l’hiver, en raison des tempêtes et du déneigement des voies. Par comparaison, la construction d’une autoroute à deux voies coûte de six à 20 millions$ le kilomètre en moyenne, parfois plus, en raison des échangeurs, des viaducs et d’autres variables. (Annexe 1)
Chaque unité de transport pour passagers du TrensQuébec coûtera environ deux à trois million$. La squelette d’un Nova Bus ou d’un Prévost Car, par exemple, sans aménagement intérieur, coûte environ 500 000$.(Annexe 2) Dans le cas du TrensQuébec, qui devra être plus aérodynamique, en raison de la vitesse, l’habitacle sera quelques pieds plus large, et un tiers plus long qu'un autobus. À cela s’ajoute les moteur-roues et le système électrique. Or, chaque véhicule, faits d’acier ou d’aluminium, pourrait durer cinquante ans, et l’infrastructure, plus de cent ans. Les seuls changements nécessaires aux véhicules pour passagers concerne l’aménagement intérieur. Par exemple, certaines unités pourraient accueillir 30 fonctionnaires, gens d’affaires, ou ministres, leur permettant de tenir une réunion autour d’une longue table, pendant un très beau voyage d’une heure entre Québec et Montréal. 


12/10/2010
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