Accord pas accord.
Ils
sont tous sur le pont. Pour cette dernière semaine de campagne, les leaders
écologistes écument les réunions publiques et veulent encore convaincre.
Dimanche 7 mars, Cécile Duflot,
tête de liste en Ile-de-France, animait une rencontre avec des associations
sportives à Ivry (Val-de-Marne). Noël Mamère était parti à Pau
(Pyrénées-Atlantiques) soutenir Marie Bové avant
de repartir en Basse-Normandie aux côtés de François
Dufour. Lundi, Daniel
Cohn-Bendit devait tenir un meeting à Strasbourg, dans une
région qu'Europe
Ecologie entend ravir à la droite et au PS. L'objectif est
clairement affiché : démontrer qu'à gauche, ils sont dorénavant une alternative
crédible.
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fera quel que soit le résultat du scrutin" "La stratégie verte de Sarkozy
n'a pas rapporté électoralement"
Les derniers sondages - leur donnant de 12 % à 14 % d'intentions de
vote - ont quelque peu tempéré leur soif de passer devant les socialistes. Mais
il en faudrait plus pour les faire douter. Les meetings sont pleins et les
encouragements réels, jurent tous les ténors. "On est dans une situation nouvelle où nous
jouons en première division, alors qu'il y a deux ans
"En
finir avec le bipartisme"
C'est ce que va
tenter de faire "Dany" à Strasbourg en lançant un appel aux électeurs
d'Europe Ecologie de juin 2009. "Avec le vote du 14 mars, ils ont deux
bulletins : l'un pour soutenir la transformation écologique des régions, et un
second, stratégique, pour changer le rapport de forces à l'intérieur de la
gauche", explique le député européen qui veut ainsi
démontrer que le vote utile est de leur côté. "Il faut en finir avec le bipartisme où rien
ne change et renforcer ceux qui veulent le changement aujourd'hui dans les
régions et demain, pour 2012", insiste-t-il. "Voter Europe Ecologie,
c'est la seule manière de créer les conditions d'une alternative en 2012",
renchérit M. Mamère.
Les socialistes
résistent bien concèdent-ils : "La dynamique en faveur des présidents
sortants existe et elle est renforcée par la qualité du travail de Martine Aubry",
reconnaît Jean-Vincent
Placé, numéro deux du parti. Mais
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