En campagne

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Contributions des réunions publiques

LE DOCUMENT COMMENCE A PRENDRE DE LA CONSISTANCE !

Il ne s'agit pas d'un document figé, il va continuer à progresser au fil des réunions publiques...

 

L'objectif sera d'orienter les discussions au fil des réunions afin de "balayer" l'ensemble des sujets qui seront ceux du canton, et du Jura... on pourra pour cela s'entourer de personnes "ressources"

 

Contributions des réunions publiques (mises à jour au fil des réunions) :

-    Réunion du 23 janvier à Fraisans.

-    Réunion du 10 février à Mont-sous-Vaudrey

-     Réunion du 12 février à Orchamps

-     Réunion du 20 février à Dampierre

 

1-    Les élections départementales : cantonales « nouvelle formule »

Changements majeurs de ces prochaines élections départementales :

  • des nouveaux périmètres de cantons, qui nous ont été imposés (décidés entre « grands élus »), en dépit d’une certaine incohérence territoriale. Celui qui nous concerne, le canton de Mont-sous-Vaudrey rassemble désormais les « anciens » cantons de Dampierre, Villers-Farlay, Montbarrey (de part et d’autre de la forêt de Chaux de 24000 Ha !) et ajoute une commune de l’ancien canton Dole Est (Nevy les Dole). On a donc, dans ce nouveau canton, 39 communes rassemblant une partie de la Communauté de Communes Jura Nord, l’ensemble de la Communauté de Communes du Val d’Amour, et une commune de la Communauté d’Agglomération de Dole… pour un territoire sans réelle cohérence.
  • un binôme paritaire, et des remplaçants (en binômes paritaires également), pour toujours 34 élus mais une assemblée départementale rassemblant 17 femmes et 17 hommes.
  • Quant aux compétences définitives accordées aux départements, nous sommes toujours dans l’attente de l’issue de la loi NOTRE. Les sénateurs étant pour grande partie également présidents de conseils généraux, on comprend aisément les freins au calage de cette loi.

On témoigne du mouvement citoyen né il y a 4 ans sur le canton d’Authume (dont fait partie l’autre moitié de la Communauté de communes Jura Nord). Partant du constat du rejet citoyen de la politique, mais invitant à ne pas occulter que la démocratie s’appuie sur les partis politiques. 5 cantons suivent la même démarche sur le nord du département, pour donner la parole aux citoyens pour des sujets qui les impactent au quotidien. Voir les propositions du nouveau canton d'Authume (qui concerne notamment l’autre partie de la Communauté de Communes) amendables sur leur site authume-citoyen.fr

 

 

 

2-    Les représentants de l’alternative « Agissons ensemble » :

Christelle Bobillier : 38 ans, 2 enfants. Habitante et conseillère municipale à La Barre, chargée de mission communication, restauration collective et eau à Interbio Franche-Comté (association qui promeut le développement de l’agriculture biologique). A le sentiment que le système est « au bout ». Souhaite connaître « de l’intérieur » comment celui-ci fonctionne pour trouver les voies d’améliorations, avec la participation de toutes les bonnes volontés citoyennes pour ce faire.

Marc Boneck : 59 ans, 3 enfants. Habitant de Montbarrey et élu du conseil régional depuis 2004. A fait 2 mandats, préfère laisser la place aux « idées neuves » pour les prochaines élections régionales de l’année. Le système décisionnel à une personne ne fonctionne plus, c’est à plusieurs que l’on peut prendre les bonnes décisions pour les citoyens. Et efficaces avec ça… il l’a expérimenté lorsqu’il avait repris la Présidence du SICTOM et travaillé conjointement avec les vice-Présidents à lever les problèmes un à un.

Marie-Françoise Garitan : 60 ans, 4 enfants. Habitante et conseillère municipale à Salans, éducatrice spécialisée à Dole, déléguée au SIVU Foyer Logement de Dampierre. Epaule son mari sur leur ferme arboricole depuis 25 ans à Salans. Présidente de l’AMAP de Dampierre. Souhaite connaître les attentes des gens et partager ses expériences professionnelles, le social restant la compétence obligatoire du département. Souhaiterait que les citoyens se soient pas exclus de la politique, et une meilleure diffusion de l’information sur les droits des personnes afin d’en bénéficier au mieux.

Jean Chey : 58 ans, 2 enfants de 28 et 30 ans, agriculteur et 3 mandats de conseiller municipal à Vaudrey. Adhère au Front de Gauche et au syndicat agricole MODEF (mouvement de défense des exploitants familiaux). S’intéresse à la politique depuis toujours, était candidat aux cantonales de Montbarrey et aux dernières régionales. Souhaite que les subventions accordées parle Conseil Général aillent aux entreprises qui en ont réellement besoin, que le secteur agricole qui subit la PAC soit reconsidéré. Déçu de la Présidence du Conseil Général actuel : « On n’est pas de gauche parce qu’on le dit, on est de gauche par les actes ! Mêlons nous de ce qui nous regarde ! ».

 

3-    Les débats des réunions :

3-1 SOCIAL – SANTE :

Le social resterait la compétence obligatoire du département. Il faut redonner à l’impôt son rôle essentiel de la solidarité.

On rapporte les derniers recensements INSEE de 2007 et 2011. Ils font apparaitre un département en déclin démographique : la population sur ce canton est vieillissante. Il est nécessaire d’anticiper pour faire face aux besoins… Dans la gestion des seniors, le problème des maisons de retraite doit être traité : Elles sont trop couteuses car privées. Il est démontré en effet que les services privés sont plus couteux, les services publiques plus efficaces à moindre coût. Par exemple, la santé aux USA est complètement privée et coute 17% du PIB – en France 11% - lorsque complètement public on avoisine les 9%. Les économistes sont unanimes sur le fait que le système actuel ne peut plus durer.

Il est nécessaire d’envisager d’autres solutions publiques. Les agents des collectivités qui y travaillent doivent dégager un salaire « honnête » et avoir les moyens de fournir un service adapté (qui comprendrait temps d’écoute !). Il manque de place dans les foyers logement. Les aînés vivent comme un déracinement l’abandon de leur maison, alors qu’ils méritent d’avoir une fin de vie heureuse. Certaines personnes souffrent d’isolement, d’autres aspirent au calme… Alors comment faire ? Nous proposerions plusieurs modes d’accueil pour nos aînés et les personnes en situation de handicap, afin de s’adapter au mieux aux aspirations de chacun :

  • Foyers logements
  • Maisons d’accueil (les aînés sont accueillis à demeure, implique la formation préalable des personnes et leur agrément)
  • Aménager une maison comme un mini foyer logement par commune qui puisse accueillir les aînés du village : mutualisation des charges, des soins, facilité pour le personnel (l’ADMR recrute mais ne trouve personne car les conditions de travail sont très dures…)

Favoriser et Développer les liens intergénérationnels : vivre ensemble, transmission et échanges de savoirs ascendants / descendants (via des associations ?)

La pauvreté ne cesse de s’accroître. Les inégalités se transmettent de génération en génération lorsque l’accompagnement des familles est insuffisant. Il est aussi important de rapprocher les services du conseil général intervenant dans le domaine social et santé des personnes, pour diffuser les informations nécessaires à tous : « Pour faire valoir ses droits, il faut les connaître !». Une information nationale précise que 70% des ayant droits à une Aide au paiement des Cotisations Mutuelle ne le sauraient pas (Aide à la Complémentaire Santé). Il serait nécessaire de faire des fiches pratiques par thématique, à diffuser aux citoyens.

« Pour chacun : Un travail, un salaire, un toit » ! La lutte contre le chômage est à privilégier, en partageant le travail, pour une politique saine et constructive qui fera baisser la délinquance.

Dénoncer l’assimilation par certains des aides à de l’assistanat : engendre le développement de la majorité silencieuse des plus démunis… Certaines personnes ne demandent pas le RSA par honte : faire valoir leurs droits. De même pour l’APA et toutes les aides portées par le département. Dans le monde agricole, beaucoup de personnes n’ont pas de droit social car n’ont pas cotisé (essentiellement les épouses de paysans).

Les assistantes sociales n’ont plus la mission d’aller au-devant des gens, elles doivent uniquement répondre aux demandes… De plus, elles sont insuffisantes en nombre.

Au CG, les services sont submergés : il est nécessaire de les renforcer. (ex. dossier APA : 2 mois d’attente)

Au sujet de la santé, il faut travailler à éviter une désertification médicale, par la création de maisons de santé par exemple. Il est nécessaire de réfléchir ensemble au moyen de garder les habitants, dont beaucoup sont issus du monde agricole, dans leurs maisons lorsque c’est leur souhait.

 

 

3-2 ROUTES

Concernant les routes dont le département garderait la compétence, le département en compte 3500 km. Le budget 2015 est de 23 millions d’euros. Marc, en tant qu’élu du conseil régional, avait fait passer l’information en fin d’année dernière à toutes les mairies de la région sur l’existence d’une enveloppe de 35 millions d’euros destinés à la relance du BTP (Bâtiment et Travaux Publics)… Il faut en effet une connaissance uniforme de l’existence de ces aides, afin d’éviter les disparités d’utilisation de fonds publics sur le territoire. Le système de distributiondes aides doit être équitable, la priorisation doit se faire avec les Maires. Pourquoi n’est ce pas le DDT qui a la connaissance du terrain qui décide des travaux à programmer ?

3-3 TOURISME  :

Le Jura est un département aux mille attraits touristiques… (lacs, reculées, etc.) on a pu lire un article jusque dans le NY Times vantant ses mérites. « La Franche-Comté et l’Eau, c’est toute une histoire ! »

Parmi les projets touristiques départementaux :

  • Celui du Center Parcs (100 millions d’euros) s’il aboutit, risque d’assécher les finances de bon nombre de collectivités jurassiennes… pour un projet privé et au détriment du bien public (ne profiterait même pas au commerce local et proposerait des emplois précaires et mal payés…). Il serait préférable de favoriser des projets au plus proche des citoyens...
  • L’aéroport de Dole Tavaux a déjà coûté 35 millions d’euros à la collectivité. Il est démontré qu’en dessous de 80 000 passagers, un aéroport ne peut être économiquement viable. L’aéroport n’en compte actuellement que 100 000 (50000 en réel car il s’agit de billets aller-retour !). Il serait préférable d’utiliser ces fonds à meilleur escient.

Quels atouts sur ce canton ?

La véloroute à valoriser bien sûr ! On évoque la salle des forges de Fraisans. Elle est également un atout pour ce territoire, qui lui donne une visibilité en France, voire à l’étranger. Le tourisme du Val d’Amour est plutôt associé à Dole… Ici, pas de gros pôles d’attraction mais des petits sites (tels que les voies romaines): pourquoi pas annexer les salines d’Arc et Senans ?! Favoriser le développement des gîtes et chambres d’hôtes pour faire vire le commerce local.

Y a-t-il un besoin en bassins (piscines) ? Aucun n’existe encore entre Dole et Besançon. Si la qualité de l’eau des rivières le permettait encore, plutôt développer des points de baignade surveillées en milieux naturels que développer des bassins chlorés… (mais beaucoup de maires prennent des arrêtés interdisant la baignade).

3-4 ECONOMIE-ARTISANAT-COMMERCE-PME :

Concernant la compétence « économique » qui serait retirée des départements et deviendrait disparate entre plusieurs collectivités, ne peut être complètement écartée. En fait, dès que l’on parle d’activités, il s’agit bien d’une compétence économique, celle-ci est « transversale ».

Les chiffres de la Chambre de Commerce et d’Industrie évoquent une baisse continue de l’emploi salarié de 1998 à 2011.

Le sujet du « Haut-Débit » internet est évoqué : « 329 millions d’euros publics au profit de 4 opérateurs privés ! ». Encore une fois, un fléchage des biens publics au plus proche du territoire est préférable… même si l’accès au haut débit est évidemment un incontournable.

La loi de transition énergétique parle de privatiser les barrages hydrauliques alors qu’ils ont été financés par des fonds publics… Ces barrages ne sont plus ouverts à ce jour en fonction des besoins en électricité, mais pour faire le plus de profit possible aux actionnaires privés…

Le système capitaliste et de la finance est à revoir : voir l’actualité au sujet d’HSBC. Les richesses existent, mais elles sont mal réparties, et en lien direct avec la pauvreté croissante : 1% de la population détient la moitié des richesses.

Développer l’économie résidentielle comme moyen privilégié d’enrichir le territoire, en favorisant l’émergence et l’essor de banques coopératives, épargne populaire, AMAP et autres achats de proximité… Il est nécessaire de cesser les spéculations. Les gens sont prêts à investir sur leur territoire. Il faut aussi orienter les marchés publics pour faire travailler les artisans locaux (nécessite d’affiner les critères au-delà de l’unique critère prix…)

De même, les « frontières » administratives (qui datent de Napoléon) ne favorisent pas le développement d’une économie florissante (ex. pas de déplacement vers Saint Vit pour des habitants d’Evans ou Salans pourtant très proches, alors que la Communauté de Communes de St-Vit a développé un réseau de déplacements en taxi qui se limite au département voisin).

        3-5 : AGRICULTURE :

La chambre Régionale de l’Agriculture fait état d’une augmentation des salariés agricoles, mais une baisse du nombre d’exploitations familiales, qui globalement donne un bilan décroissant de l’emploi agricole.

Le nombre d’emplois dans le monde agricole a effectivement beaucoup chuté, ils sont de plus mal payés. La politique européenne ne favorise pas les petits paysans. Les fermes toujours plus grosses ne sont plus transmissibles, les banques ne suivent plus de tels projets… des vocations ne peuvent plus être satisfaites. Le conseil général ne consacre qu’une part infime de son budget pour l’agriculture… alors qu’il serait nécessaire d’aider les petites exploitations familiales afin qu’elles perdurent, sinon, risquent de fleurir des fermes de 1000 vaches sur notre territoire, à l’heure de la fin des quotas laitiers.

Le modèle agricole actuel est en grande souffrance économique. La PAC ne l’a pas bien orienté. Aujourd’hui, c’est le « moins disant » social et environnemental qui fonctionne… Il devra opérer une grande mutation, développer de nouvelles techniques pour survivre. L’agriculture biologique est une piste. Le développement de filières locales, à l’image du porc comtois, en est une autre (ou complémentaire).

En complément, on dénonce la pression exercée par les firmes agro-alimentaires sur les producteurs, engendrant course à la production, et gaspillage : l’an dernier d’un tas d’oignons de 250 tonnes a été laissé sur la plaine de Chemin, non collectés car non-conformes selon l’acheteur.

On rapporte également qu’à une réunion du CIGC (Comité Interprofessionnel du Gruyère de Comté), les représentants de la filière régionale ont subi une pression du niveau national pour que les vaches comtoises produisent plus, que le système soit plus intensif… Or, ce qui fait la qualité de ce fromage est bien lié au cahier des charges qui limite la production à un système extensif. Autrement dit, pas d’authenticité sans pâtures fleuries, et pas de pâtures fleuries en système intensif. Et les producteurs s’y retrouvent car le prix du lait AOP leur permet un revenu digne. La valeur ajoutée liée à ce produit est partagée (à parts égales) entre producteur, transformateur et vendeur.

Ces témoignages doivent nous amener à chercher des solutions pour arrêter cette course aux profits perpétuelle, et en dépit de valeurs « premières ».

Il est abordé le problème de la qualité de l’eau des rivières, et la qualité des réserves d’eau potable (voir chapitre « environnement »).

        3-6 : COLLEGES – JEUNESSE - EDUCATION :

N’oublions pas les jeunes ! Le canton comprend 2 collèges : Mont sous Vaudrey et Fraisans. On peut travailler par exemple à améliorer la qualité des repas dans les cantines en favorisant les approvisionnements locaux, dont bio, et par la même promouvoir l’agriculture, développer des emplois agricoles sur le territoire.

Une collaboration est déjà opérée entre les petits producteurs locaux et le collège de Fraisans. En effet, le collège s’approvisionne à la laiterie Maugain, auprès de l’association de maraîchers de la Terre à l’assiette… Manger bio local ne revient pas forcément plus cher… et le conseil général les aide pour ces initiatives. Mais pour un établissement en agenda 21 qui vise à limiter les transports, les marchés ne permettent pas de favoriser les approvisionnements locaux : bon nombre de produits viennent de l’autre bout de la France, voire plus loin…

En effet, plusieurs belles initiatives portées par le Conseil Général sont à poursuivre :

  • une aide directe à l’achat auprès de producteurs, locaux dont bio
  • le financement d’un poste d'animation de la charte « carte sur table » qui offre aux établissements adhérents de travailler sur ces aspects d’approvisionnement, complétés par la lutte contre le gaspillage, la mise en place de compostage, le « fait maison », etc. en proposant des outils et en mesurant les effets par la mise en place d’indicateurs
  • l’adhésion à un outil de commande en ligne « agrilocal », qui permet de faciliter les achats locaux tout en respectant le code des marchés publics. Un secteur test autour de Dole, dont les collèges de Fraisans et Mont sous Vaudrey font partie, vient d’être déterminé pour lancer l’outil. Un gros travail de recensement des producteurs va être réalisé par Interbio Franche-Comté et la chambre d’agriculture du Jura.

En ce qui concerne les marchés publics, une attention particulière doit en effet être apportée lors de leur rédaction afin de favoriser, dans ce cas précis, les approvisionnements locaux (sans préciser de caractère géographique, des solutions existent dans les clauses).

Ces démarches sont en essor sur le département. Le collège Bastié de Dole fait aussi partie de la démarche, et le cuisinier y est déjà très sensibilisé. Cette démarche d’approvisionnement fait partie d’un cadre plus global en œuvre dans le collège (avec la charte carte sur table).

Veillons à conserver nos acquis : la gratuité des transports scolaires est « sur la sellette » (plus que 3 départements en France !)

On rapporte le problème d’adolescentes enceintes au collège de Faisans. Il n’y a pas de centre médico-social à proximité, une infirmière à temps partiel… on découvre le problème bien trop tard (idem pour les problèmes de harcèlements ou d’addictions). Comment apporter les informations de prévention au plus près des jeunes ? Pourquoi ne pas demander des personnels « diplômés », officiels ? Mais peu de chance d’aboutir… On pourrait désigner un référent, le rencontrer, créer un réseau (avec les médecins de Fraisans ?) Créer des plans dans le canton (que l’on pourrait dénommer « no silence » en écho à « no logo » qui touche les jeunes) pour montrer au personnel de l’établissement qu’il peut être entendu et accompagné : Il est nécessaire de créer du lien !

Le conseil général a doté tous les élèves de 6ème de tablettes. Mais sans accompagnement des professeurs, et des parents au retour à la maison, de nombreuses dérives se répandent dans l’utilisation de ces tablettes. De plus, une étude récente fait état d’une baisse de 30% des résultats scolaires par leur utilisation. Le développement de ces nouvelles technologies non encadré fait encore progresser l’isolement…

Une discussion auprès du rectorat sur la fermeture des écoles est également à opérer en urgence…

3-7 ENVIRONNEMENT :

« La Terre est un bien commun qu’il convient de préserver pour les générations futures. »

La dégradation de l’environnement préoccupe bon nombre d’entre nous. L’échelon départemental, en interactions avec les échelons communaux et inter communaux est le bon niveau d’action dans ce domaine en termes d’efficacité.

Aux problèmes de qualité d’eau de nos rivières, plusieurs causes : parmi celles-ci, l’assainissement des communes n’est pas toujours conforme. Ces travaux étant très couteux, ils ne peuvent être mis en œuvre sans l’aide des collectivités. Des systèmes d’épuration performants à base de végétaux se déploient (ex. à Romange), et donnent de bons résultats : à privilégier.

En bordure de rivière, les cultures sont un réel problème, même si des bandes enherbées sont parfois mises en place. Il faudrait dans l’idéal 200 à 500m d’arbres de part et d’autres des rivières afin que les racines jouent leur rôle épurateur et évitent le ruissellement à la rivière des nitrates et pesticides. Les pâturages ayant laissé la place aux cultures en raison de la disparition du marché de la viande en France, il est nécessaire de développer des nouvelles techniques (semis direct sous couvert par exemple, agriculture biologique…).

Le programme d’actions du contrat de rivière « Vallée du Doubs et territoires associés » vient d’être validé. Choix et financement des actions adéquates sont au programme de la commission environnement de la communauté de communes Jura Nord. Quel complément au niveau du département ? Plus d’infos : http://www.eptb-saone-doubs.fr/Le-Comite-de-riviere-a-l-heure-du

 

4-    Méthodologie, avis sur la démarche :

Beaucoup de personnes ont peur du monde libéral européen et mondial. Il faut reconsidérer les besoins sociétaux. Faire vivre la parole citoyenne dans des instances adaptées.

L’élu a un devoir d’information du citoyen. Récemment, l’hôpital de Dole a fermé son service de réanimation, trop peu rentable, alors que les hôpitaux alentours sont saturés, mettant en péril la qualité des soins. La population en a-t-elle été avertie ? A-t-elle eu son « mot » à dire ?

Globalement, on s’étonne de ne pas entendre parler de ces élections, alors que celles-ci ont un sens. Comment donner l’information à la population pour l’inciter à aller voter ? La pédagogie est indispensable, par les cours d’éducation civique notamment.

Comment travailler afin d’être le plus efficace ?

La gouvernance est à revoir : la démocratie représentative ne fonctionne plus car les politiciens abusent de leur pouvoir pour leurs intérêts propres. Oui à une démocratie participative.

Deux valeurs défendues et approuvées : Insister sur la PROXIMITE entre citoyens, et l’ECOUTE. L’élu doit d’abord écouter la parole puis la porter. Il faut combattre les silences par du lien social.

Les réunions démocratiques participatives : l’élu fait des choix, c’est son rôle, MAIS il doit les défendre, les justifier devant les citoyens, insister sur la primauté de l’intérêt général par rapport à l’intérêt particulier. C’est ce qu’il faut apprendre aux citoyens. S’il sait utiliser les compétences de tous, il sera suivi. L’important est de discuter et de satisfaire les besoins de tous en intégrant le citoyen aux prises de décisions. Refaire vivre la politique par le lien social, le besoin d’être entendu, le besoin de parler du canton et de soi. Lutter contre l’ignorance, la défiance à l’égard des « politiques », défiance qui vient de l’ignorance de ses missions (d’où la montée du FN)…

Il est nécessaire de s’appuyer sur les compétences du canton : des référents identifiés pourraient être désignés (tourisme, éducation,…) et épauler les élus pour un travail de maillage entre les villages, les autres cantons. S’appuyer sur les COMPETENCES de chacun, un citoyen compétent sera entendu et suivi. Devenir des citoyens « en pratique » !

Il faut profiter de l’absence de budgets pour en faire une chance : former les personnes du terrain (bénévoles) et créer des réseaux pour les accompagner dans leurs missions, sans attendre des aides pyramidales. Faire avec ce que l’on a, bien souvent des personnes-richesses mais qui ne savent pas toujours travailler en équipe par ignorance des équipes. Il faut construire un MAILLAGE.

On peut imaginer un système de bonification des aides sur des critères préétablis (aménités environnementales et sociétales)

Propositions partagées par l’assemblée :

  • Une réunion tenue au préalable du vote des orientations budgétaires du département.
  • Des réunions publiques thématiques avec un cadre déterminé (selon les sujets à traiter), ayant invité au besoin un « expert » du sujet pouvant répondre aux questions des citoyens.
  • Une recherche d’outils de mesure permettant de faire un diagnostic en début de mandat, un à mi-parcours et un en fin de mandat : le service public est là pour contribuer au mieux vivre ensemble. L’outil PNUL (Programme des nations Unies pour le développement) pourrait être utilisé comme indice de développement humain, afin que l’on ne fasse pas uniquement une « gestion comptable » de l’impôt.
  • L’organisation de Comités cantonaux réunissant 5 à 7 personnes par thématique. Ces personnes seraient les référentes sur le sujet voulu, et l’interface entre les élus et les citoyens.

Pour résumer notre initiative : on est passé de "on pense pour vous" à "on pense avec vous".

Dans ces réunions, nous pratiquons « la rencontre ». Mais comment en multiplier l’effet ? On propose que chaque personne présente se fasse le relai pour inviter quelques autres à la prochaine réunion et enrichir ainsi chaque nouvelle réunion de « sang neuf »… et afin qu’on en parle en classes, mais aussi dans les rues… "Cultivons la non-violence par l’information !" On a perdu l’usage du travail de groupe. Celui-ci est à réapprendre. Il s’agit là d’un des enseignements des événements récents : « la nation existe encore ». Engageons-nous dans ce sens pour les générations futures.

Tous unanimes : il faut arriver à concerner les gens, se mettre au niveau de ceux qui n’ont pas les même niveaux de connaissance, afin de se faire comprendre, les comprendre également ; les convaincre d’aller voter : la démocratie gagne si les abstentions régressent…



02/02/2015
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