En campagne

Le conseiller général de Champagnole, Clément Pernot, est en guerre avec les associations et il utilise des méthodes indignes pour arriver à ses fins.  Las de ne pouvoir assumer le débat démocratique qui fait la force de notre République, et à court d'arguments recevables, il souhaitent contraindre le monde associatif en s'attaquant au nerf de la guerre, leur financement. Oui, par deux fois en l'espace de quelques semaines, à Champagnole en ce qui concerne les associations humanitaires qui sont "trop militantes" à son goût et au Conseil général où il a "tiré" une semonce sur les associations de protection de l'environnement, leur reprochant là leur activisme. S'agissant d'une semonce, on est en droit d'imaginer que le second tir sera mortel si toutes ces associations ne rentraient pas dans le rang.

J'enjoins celles ci à entrer en résistance contre ces méthodes d'un autre âge et surtout indignes de la part d'un élu, dont on  peut penser qu'il ne fait qu'ouvrir la porte à certains de ses amis.

Ce procédé est d'autant plus inqualifiable que le conseil général avait décreté 2008 "année du bénévolat" rendant hommage à toutes celles et tout ceux qui dépensent leur temps sans compter pour améliorer le quotidien de chacun, c'est bien leur faire injure.

Un qui doit se retourner dans sa tombe : Georges Trouillot, né à Champagnole, député, sénateur, Président du Conseil Général mais surtout rapporteur (mais également initiateur avec Waldeck Rousseau) de la Loi de 1901, instaurant la liberté associative. Loi sans doute imparfaite car elle ne prévoit pas de sanction contre les liberticides, sauf bien sûr les urnes !